Chaque être humain qui s’éveille dans notre monde d’aujourd’hui a la possibilité de se donner les moyens de générer une santé toujours meilleure, mais aussi d’aider les êtres de sa famille et les autres. Nous vivons une époque où nombre d’entre vous sentent le besoin d’un changement, de donner un sens à sa vie. Je rencontre souvent des personnes provenant de différents domaines professionnels qui ne trouvent plus de sens à ce qu’elles font et qui sentent du fond d’elles-mêmes que quelque chose doit changer. Absolument.
Le thérapeute un accompagnant?
A mon avis, il est bien plus: un véritable accompagnateur! Les personnes qui perçoivent qu’un nouveau chemin chuchote en elles ont en effet besoin bien plus qu’un simple accompagnant. Les thérapies qui traitent les problèmes à la source sont en ce « sens » un éveil à soi-même. Ces personnes ont donc besoin de toutes les attentions et les spécificités possibles de l’accompagnateur qui, participant au développement des pleines potentialités de ces personnes.
Des formations constituent un pilier essentiel pour l’existence
Ce type de formations devient de plus en plus le pilier pour chaque méthode thérapeutique (magnétisme – hypnose – ostéopathie – chromothérapie – massage, etc.). Une telle formation contribue à faciliter la progression des personnes, voire leur chemin de guérison et à augmenter la réussite thérapeutique des praticiens de santé. Si elle est d’une aide précieuse pour les thérapeutes, du coup, elle l’est aussi pour les familles. En effet, elle est appropriée aux parents qui souhaitent améliorer la santé de leur famille ou maintenir celle-ci dans un état aussi parfait que possible. Nombreuses sont aussi les mamans qui suivent notre formation de Décodage de vie (ou décodage biologique) et deviennent ainsi des aides précieuses dans leur famille et leur environnement.
Pourquoi donc les mères? Bien évidemment, ces messieurs les pères sont aussi concernés. Cependant la mère étant le pôle central de l’équilibre familial, elle est nourricière et pas seulement dans l’alimentation matérielle, mais à tous niveaux depuis même le moment de la grossesse. L’enfant est alimenté en permanence par ce que la mère vit et ressent durant sa phase intra-utérine, mais aussi après sa naissance. Par la connaissance du Décodage de la déprogrammation et reprogrammation, la maman peut alors rétablir l’équilibre d’un enfant / fœtus qui aura été sensibilisé par différentes ambiances familiales / environnantes. Qu’il s’agisse d’eczéma, de difficultés respiratoires, de refus de nourriture, de problème de sommeil et de bien d’autres symptômes, une mère disposant des connaissances de cette méthode pourra aider ses enfants et sa famille à retrouver l’équilibre.
L’importance de la mère
Il est essentiel de bien comprendre l’importance de la mère. Lorsque je dis que presque tout vient de la mère, ce n’est pas qu’elle soit coupable de quoi que ce soit. C’est que son rôle a du sens! Lorsque je parle de nourriture, c’est au sens large du terme pour dire que l’enfant est nourri par les aliments, le lait maternel.
Mais il y a aussi la nourriture émotionnelle, les ressentis de la mère durant la grossesse, ses mots, l’ambiance familiale, etc. Ensuite, les émotions heureuses et moins heureuses de la mère nourrissent aussi l’enfant.
Les 1000 premiers jours de bébé
Il y a la nourriture « matière » et aussi émotionnelle en même temps puisque la mère est en rapport de chair avec son petit, ces deux aspects sont nécessaires et devraient durer près de 1000 jours (près de 3 ans). Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik explique non seulement les principes de l’attachement et de la résilience, mais explique aussi pourquoi, par chacun d’entre nous la vie est une conquête permanente, jamais fixée d’avance. Jusqu’au XIXe siècle, les femmes mouraient très jeunes et un enfant sur deux s’éteignait dans la première année. N’empêche que 2022, le taux de mortalité des nourrissons a à nouveau augmenté de 7 % en moins de dix ans en France. Le chiffre fait froid dans le dos: « 1 200 décès de nourrissons pourraient être évités chaque année en France, si notre pays affichait un taux de mortalité infantile comparable à celui de la Suède ou de la Finlande », alerte le Pr Martin Chalumeau, pédiatre à l’hôpital Necker, à Paris, et coauteur d’une étude aux conclusions sévères publiée dans la revue The Lancet[1]. En Suisse, selon l’Office fédéral de la statistique, le taux de mortalité infantile pour l’ensemble de la population résidante permanente s’élève à 3,5‰ pour les années 2015-2019.
Au XXIe siècle, notre monde a changé. Pour que le couple puisse vivre avec nos commodités d’aujourd’hui, les femmes travaillent souvent dès après leur accouchement. Elles sont devenues plus masculines, particulièrement depuis le début de la pilule contraceptive, donc plus autonomes. Qu’en est-il alors des 1000 jours pour le petit enfant? Donc les « cerveaux » ont joué le jeu … Tu dois aller à l’extérieur, dont je vais te couper le lait. Le cerveau tente toujours de trouver le meilleur choix ou celui du moindre mal. Si la femme travaille, c’est aussi pour acheter à manger pour la famille et donc pour la survie de l’espèce. Elle ne peut pas toujours allaiter. J’ai bien eu personnellement encore quelques rares mères en consultations qui ont nourri leur petit pendant 3 ans ou deux ans ou 18 mois … Mais ces périodes d’allaitement deviennent de plus en plus rares. Alors, le biberon remplace le sein. Le lait est toujours là, mais plus la peau de maman! Autrement dit, la mère qui n’offre plus son sein à son enfant le prive du contact de sa peau et de sa chaleur. Cette coupure aura des causes aussi importantes pour le bébé que l’absence du lait maternel.
Un message aux femmes
Il serait bien de faire passer un message aux femmes. Si vous allaitez votre bébé au biberon, prenez-le absolument contre votre peau. Il sentira aussi la chaleur de votre corps et votre odeur. Si vous passez du sein au biberon, ce mode de faire serai plus harmonieux et bébé ne le ressentira plus comme une privation. Je me suis permis de dire un jour à une femme que ce devrait être l’enfant qui, à un moment donné, refuse le sein et le repousse. De fait, ce serait le sevrage idéal. Cette dame m’a dit être sage-femme. Elle me confirma que cette observation était totalement juste biologiquement parlant, étant donné que de la naissance à 3 ans, l’enfant a surtout besoin d’être collé à sa mère et qu’il n’y a pas la notion de l’éloignement.
à suivre
Sous l’égide de notre magazine Découverte aura lieu un week-end passionnant les 17 et 18 juin en présentiels et en vidéoconférences avec des conférenciers et conférencières captivants. Ne les manquez pas!
[1] Ndr voir notre confrère Le Point sur https://journal.lepoint.fr/la-france-enregistre-une-hausse-alarmante-de-la-mortalite-infantile-2472915