C’est vrai qu’à Yvonand, la vie est paisible et qu’un petit air de vacances y flotte en permanence, loin de la frénésie de la ville. D’ailleurs, Yverdon-les-Bains, la plus proche, est située à 8 km. Entre les deux localités s’étend la Grande Cariçaie. Elle occupe l’ensemble de la rive sud sablonneuse du lac de Neuchâtel. Elle abrite environ 800 espèces végétales et 10’000 espèces animales, soit le quart de la flore et de la faune suisse. Elle compte 8 réserves naturelles cantonales réparties sur les cantons de Vaud, Fribourg et Neuchâtel et couvrant près de 3000 hectares.

Corinne Stübi, photographe passionnée

Petit à petit, je me suis prise au jeu de photographier les oiseaux. Un véritable sport vous dis-je! Mais j’ai de la patience et je peux rester plusieurs heures dans un affût à attendre que Monseigneur martin-pêcheur daigne venir nous faire une démonstration de pêche.

Un martin pêcheur © Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

Du reste, en observant ce qu’il se passe au bord d’un lac, il n’y pas que la pêche. Regardez :

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

Et comparez :

Vous y êtes ? On dit qu’avant de composer son ballet, Tchaikovsky a longtemps observé cette espèce de volatile, gracieux comme tout.

En analysant celui-là à l’apparence d’unijambiste en tout cas…

Des oiseaux photogéniques

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

… aurait-il fait danser les balleteuses avec autant de grâce?

Après la danse, il faut manger

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

Celui-là a de la chance que Maître Goupil ne s’y trouve pas… Il est vrai que Maître Corbeau ne tenait pas un fromage, mais un morceau de pain.

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

Quant à lui, les petits vers que cet oiseau (excusez-moi, je ne sais pas comment l’appeler, mais je n’ai jamais dit que j’étais ornithologue après tout) semble apprécier, ne nourriraient ni chat ni renard.

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

N’empêche qu’il faut bien se nourrir, n’est-ce pas ? Ne serait-ce que pour perpétuer son espèce. Et pour cela, il y a des époques où les prémices d’une danse nuptiale sont de mises comme ci-dessous.

© Corinne Stübi, photographe.
© Corinne Stübi, photographe.

Où est-ce une manifestation d’une pure affection ? Il y a encore tant de choses à découvrir dans le monde de la gente sachant voler…

À suivre.