À la rédaction de Découverte, nous cultivons l’optimisme. Pourquoi? Parce que nous aimons notre métier par dessus tout et que nous prenons énormément de plaisir à vous divertir, vous offrir un nouveau regard sur la culture, l’art, le bien-être, pour ne citer que ces quelques rubriques. Il paraît que l’optimisme est contagieux. Oups, c’est sans doute le terme à proscrire cette année, mais nous aimons nager à contre-courant. Ainsi, nous initions aujourd’hui une série d’articles sur la positive attitude (merci Laurie) qui, nous l’espérons, contaminera même les plus réticents.
1. Après la pluie, le beau temps
« C’est quoi l’optimisme? C’est visualiser des jours meilleurs, faire des projets, croire en un idéal. »
Oui, bon, là, ce serait plutôt «après l’apocalypse, la mousson!». Il faut dire que nous ne sommes guère épargnés en ce moment. Ce petit florilège d’épidémie, de guerres sous-jacentes et de violence gratuite pourrait facilement nous plomber le moral. Mais, c’est sans compter sur l’optimisme, cette énergie qui nous guide vers des jours meilleurs. C’est quoi l’optimisme? C’est visualiser des jours meilleurs, faire des projets, croire en un idéal. Alors, naturellement, ces pensées nous accompagnent dans notre quotidien et, presque sans nous en rendre compte, nous allons initier des actions qui vont dans ce sens. Et si on continue à y croire, on peut y arriver. Je ne prétends pas que chacun d’entre nous peut changer le monde, mais chacun a le pouvoir de changer sa vie!
2. La vie est un cycle perpétuel
Les grands changements de l’humanité ont toujours été précédés de périodes sombres, comme s’il fallait un grand chaos pour que tous les éléments se remettent en place, les planètes s’alignent et que le soleil brille à nouveau. Les grandes civilisations se sont construites sur les ruines des précédentes. Alors, si vous observez le monde d’aujourd’hui à l’échelle planétaire, vous serez d’accord avec moi pour statuer que, vu la situation, on ne devrait pas tarder à apercevoir le bout du tunnel!
3. Le bonheur se construit en dépit du reste
Il y a toujours eu des guerres, des attentats, des cyclones, des tremblements de terre. Mais, les joies les plus pures, les bonheurs les plus violents ne surviennent-ils pas justement quand tout semble perdu? Car, dans un tel contexte, la plus infime lueur nous fait l’effet d’un feu d’artifice. D’autant plus que les situations les plus terribles donnent naissance à des romances, des amours plus forts que la mort, comme si le malheur décuplait les sentiments et nous recentrait sur ce qui est vraiment important. Relisez Rendez-vous d’amour dans un pays en guerre de Luis Sepulveda.
C’est dans l’adversité que nous prenons conscience de ce qui compte vraiment. On se recentre sur l’essentiel, sur soi et les gens qu’on aime. On est vivants, ce n’est pas ça le plus important ?
4. Garder l’espoir, se projeter dans l’après
« Pourquoi ne pas établir la liste de vos envies ? »
Il est essentiel de garder le cap, de ne pas se focaliser sur l’instant (oui, même le carpe diem a ses limites parfois!). Pourquoi ne pas lâcher prise (expression la plus utilisée dans tous les ouvrages de développement personnel depuis 2019), se laisser aller à imaginer et visualiser ce qu’on va faire lorsque la situation sera redevenue «normale» (ou presque)? Pourquoi ne pas établir la liste de vos envies ? (Petit clin d’œil au roman de Grégoire Delacourt La liste de mes envies). Car -esprit de contradiction oblige- c’est souvent lorsqu’on est empêchés que l’envie est la plus forte, non? Alors, préparons cette petite liste qui recense tout ce qu’on a envie de faire après, quand et comment. Et gardons-la sous le coude.
5. L’idéologie et la prise de conscience sont là
L’accès à l’information est plus facile que jamais. Malgré tout ce qu’on lui reproche, notamment les dérives sur les réseaux sociaux, l’internet permet aujourd’hui à chacun d’entre nous de trouver des informations pour étayer ses croyances et renforcer ses convictions. Mais, l’internet nous apprend aussi à nous méfier des certitudes frelatées qu’on nous sert comme paroles d’évangile. Oui, l’information est là mais le défi est clairement de la vérifier, d’écouter les points de vue différents et de peser les arguments divergents pour pouvoir se forger son opinion, celle qui nous aidera à construire un schéma de pensée pragmatique et vertueux, ce même schéma qui guidera nos actions.
« Chacun est libre d’agir à son échelle, même si nous ne sommes que des grains de sable dans un immense désert. »
Fuyons l’exemple des imbéciles qui propagent des rumeurs, juste parce qu’ils sont trop feignants pour se documenter et réfléchir. Aujourd’hui, nous savons ce qu’il faut mettre en oeuvre pour que les choses changent, pour que le monde évolue dans la bonne direction. Chacun est libre d’agir à son échelle, même si nous ne sommes que des grains de sable dans un immense désert.
Comme nous le démontre si bien le Docteur Deepak Chopra dans ses nombreux ouvrages, chaque être, chaque élément de notre univers est relié aux autres. L’humanité, la nature, les idées, les âmes et les sentiments doivent tous converger vers le même objectif : aimer et s’aimer. Chacune de nos actions devrait être précédée de la question suivante: qu’est-ce qui guide mon intention? L’amour? La volonté d’aider quelqu’un, de faire plaisir? L’envie d’être meilleur? Ou au contraire l’envie, la jalousie, la bêtise, la méchanceté gratuite?
Dès lors, il ne reste que deux solutions :
1. Tout projet vertueux se doit d’être concrétisé, parce qu’il nous rendra heureux.
2. Enterrons tout le reste dans la fosse commune de nos frustrations.
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